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FRANCOPHONESTUNISIE 

L'OUTIL DES MILLIERS DE FRANCOPHONES DE TUNISIE ET DU MONDE
 

 

       
La Tunisie
 

L'histoire de la TUNISIE remonte à plus de trois mille ans. De multiples civilisations se sont succédées, donnant lieu à un vaste brassage culturel qui a façonné la personnalité tunisienne. La TUNISIE a toujours été à la croisée des anciennes civilisations: berbère, punique, romaine, byzantine, arabe, espagnole et turque. Elle  a connu toutes les phases de la préhistoire maghrébine, de l'époque de la pierre taillée à celle des pierres polies. Des dolmens et des mégalithes, appartenant au Néolithique ont été trouvés au Cap-Bon  et des vestiges du Paléolithique dans la région de Gafsa.

 

Au XIIe siècle avant J.-C., les Phéniciens fondent en 814 av. J.-C., la cité de Carthage à partir de laquelle ils diffusent sur le littoral nord-africain, leur culture commerçante et leurs cultes liés à des divinités d'essence sémitique. Après trois guerres puniques, Carthage est détruite par les Romains en 146 av. J.-C. et donne naissance à la province d'Afrique (Africa). Carthage est reconstruite et redevient une grande capitale méditerranéenne.

2002 2012

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Infos pour tous ceux qui veulent visiter, investir et s'expatrier en Tunisie, terre d'accueil et pionnière du printemps arabe.

 
Les articles de ABJ
sur la Tunisie
 

Au début du VIe siècle, les Vandales mettent fin à la romanisation du pays qu'ils gouvernent un siècle durant, avant d'en être chassés par les Byzantins, en 533.  Après la première incursion des armées arabes, en 647, contre Sbeïtla et la chute du pouvoir byzantin, par la prise de Carthage, en 698, la première grande campagne de conquête de l'Ifriqiya  (Afrique, l'actuelle Tunisie qui a donné son nom à tout le continent), a lieu deux années plus tard, avec la fondation de Kairouan, première ville arabe et musulmane au Maghreb.

L'imam Ibn Arfa, une grande figure dans les sciences religieuses et l'historien Ibn Khaldoun, considéré comme le fondateur de la sociologie moderne sont deux intellectuels de la dynastie des Hafsides, une des plusieurs dynasties qui se sont succédées à la tête de ce pays. La vie littéraire et artistique s'enrichit, en outre, de l'apport des Andalous chassés d'Espagne, mais guère pour longtemps.

 

Au XVIe siècle, l'État Hafside, ruiné par des crises dynastiques, devient un théâtre d'affrontements entre les deux puissances méditerranéennes de l'époque, l'Espagne et la Turquie. La victoire de Sinan Pacha en 1574 consacre la domination turque. Devenue province ottomane, la Tunisie est gouvernée par un Pacha turc, puis par un Dey (officier), puis un Bey (chef d'armée et collecteur d'impôts). La dynastie Mouradite gouvernera le pays, de 1613 à 1702, avec quelques succès.

 

De 1705 à 1830, c'est surtout avec la dynastie Husséinite que la Tunisie connaîtra un certain développement économique. La politique de modernisation entreprise par le Bey Ahmed 1er et son successeur se heurte à l'incompréhension de la population et à l'opposition des puissances étrangères, notamment la France. Celle-ci envahit la Tunisie en 1881 et impose, par le traité de Bardo, son protectorat sur le pays jusqu'au

 

En 1881, Les troupes françaises entrèrent en Tunisie à partir de l’Algérie, que la France avait conquit en 1830, sous prétexte de mettre fin à la rébellion des tribus kroumirs accusées de pénétrer sur le territoire algérien. Il faut savoir que lors du congrès de Berlin de 1878, la Tunisie fit l’objet de tractations entre les puissances européennes qui accordèrent à la France de coloniser ce pays.

 

Le 20 mars 1956, date de l'indépendance de la Tunisie. et le 25 mars 1956, élection d'une assemblée constituante pour mettre en place la constitution de la première république tunisienne. Les travaux avaient pris fin, trois années plus tard, en juin 1959, date de naissance de la première constitution tunisienne et proclamation de Habib Bourguiba, premier président de la république tunisienne. Il faut rappeler que, de 1956 à 1959, "le Leader" Bourguiba a dirigé le pays par décret, accepté par les élus de l'Assemblée constituante.

 

Le 7 novembre 1987, coup d'état en douceur, du général Zine El Abdine Ben Ali, qui a mit fin à la présidence du "Leader" Habib Bourguiba, âgé de 84 ans et nommé président à vie en 1975. A cette époque, Ben Ali était premier ministre et ministre de l'intérieur de Bourguiba. L'article 57 de la constitution tunisienne qui, sur la foi d’une attestation médicale sur la santé mentale du président Bourguiba, signée par sept médecins et remise au procureur général de la République, a permit à Zine El Abdine Ben Ali de devenir, par intérim, le président de la République tunisienne. Un règne de 23 ans qui a prit fin le 14 janvier 2011, date de la révolution tunisienne.

 

                                                                                              

 

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