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La révolution tunisienne

 

Les Tunisiens, que le monde entier croyait dépolitisés et maîtrisables après plusieurs années de dictature, confirment être forts matures, avec un sens, remarquable, de la dignité. Ils ont démontré que gentillesse ne signifiait pas soumission.

 

Avant tout, je salue la révolution tunisienne, en me recueillant à la mémoire de ces courageux martyrs, morts pour la dignité, dont le combat a ramené la liberté et la démocratie.

   

Cette révolution, qu'on peut appeler "Révolution de la Jeunesse" ou  "Révolution de la Dignité", ne peut pas, à mon humble avis, être appelée "Révolution du Jasmin". Je pense que ce n'est pas une expression adéquate à cette révolution tunisienne, ce serait oublier le sang des martyrs tunisiens tombés sous les balles. Le mot "Jasmin" a été utilisé, aussi bien, pour le coup d'état du 7 novembre 1987, que pour la révolution du 14 janvier 2011. Mais, peut-être que les médias ont voulu montrer, que dans ce pays du Jasmin, tout se fait en "douceur", non, sans pour autant oublier les martyrs.

 

 
Chronologie de la révolution Tunisienne

 Mis en ligne le 12-02-2011

 

 

Les articles de ABJ
- L'histoire de la TUNISIE
- Chronologie de la révolution tunisienne (mis en ligne le 08-02-11)

- Redeyef, Berceau de la Révolution tunisienne (mis en ligne le 15-02-11)

 

- Sidi Bouzid, Relais de la révolution tunisienne (mis en ligne le 16-02-11)

 
- Le Printemps arabe made in Tunisia (mis en ligne le 17-02-11)
 
- La solidarité exemplaire des tunisiens aux réfugiés de Libye
(mis en ligne le 20-06-11)
 
Chronologie de la période pré-élection
Mis en ligne le 27-10-2011
 
Chronologie de la période post-élection à l'Assemblée constituante
Mis en ligne le 30-11-2011
 
 
 
 

05 Janvier 2008, contrairement à ce que beaucoup de personnes croient, mais la révolution tunisienne avait commencé depuis janvier 2008 à Redeyef, ville située au sud-ouest de la Tunisie. La révolution de Redeyef avaient duré plus de 8 mois. Il s'agissait bien d'un révolution et non d'émeutes vu la durée et l'ampleur, au point que cette ville a été mise en état de siège par plusieurs milliers de policiers. Pour que les médias ne ce saisissent pas de l'affaire, les autorités avaient interdit l'accès de la ville, aux journalistes et aux représentants des différentes associations nationales et internationales qui voulaient se rendre à Redeyef. Lourdement réprimée, cette révolution qui avait fait trois morts, a été le déclenchement du ras le bol contre la répression et la corruption, présage de la révolution qui grondait au fond du coeur des tunisiens.

c'est le dimanche 8 juin 2008quand les armèes tunisiens entre au redeyef ma ville pour sauver les gens de police a redeyef apres la revolution des habitants de la villes contre eux ce jour que je le n'oublie jamais de tou ma vie..

25 Juillet 2008, Manifestation le jour de la fête de la république, au centre ville de Bizerte, située au nord de la Tunisie. Les manifestants s'étaient dirigés vers le bâtiment du Gouvernorat pour dénoncer la répression et la dictature. La police avait procédé à l'arrestation de quatre militants. Cette manifestation, qui n'a pas été très suivie, a été un indicateur important, démontrant que les tunisiens, n'acceptaient plus se taire et n'avaient plus peur de défier le pouvoir.

 

Le 17 décembre 2010, Mohamed BOUAZIZI, un vendeur ambulant à Sidi Bouzid, s'immole par le feu après que sa charrette de fruits et légumes aient été saisis par la police. Les habitants de Sidi Bouzid se reconnaissent dans ce geste désespéré de ce jeune de 26 ans, et se soulèvent. Mohamed Bouazizi, sans le savoir, donne le signal des premières émeutes qui vont rapidement se transformés en révolution. Les affrontements s’étendent à plusieurs régions de la Tunisie, puis à la capitale. Le syndicat des travailleurs tunisiens (UGTT) et un collectif d’avocats manifestent en scellant, ainsi, l’alliance entre toutes les classes sociales du pays.

 

Le 28 décembre 2010, le président Ben Ali se rend au chevet du jeune Mohamed Bouazizi et s’adresse le soir à la Nation. Il dénonce les manifestants comme des extrémistes et des agitateurs en annonçant une répression féroce. Loin de calmer le jeu, son intervention transforme la révolte populaire en insurrection. Le peuple tunisien ne conteste plus simplement l’injustice sociale, mais le pouvoir politique.

   

Le 30 décembre 2010, un nouveau indicateur important au niveau de l'audio visuel, la chaîne privée "Nessma TV" diffuse des reportages sur les émeutes en organisant un débat sur la nécessaire transition démocratique. Les Tunisiens continuent spontanément à braver le régime, à descendre en masse dans les rues, et à manifester. Certains d’entre eux payent le prix du sang.

 

Le 12 janvier 2011, le Président Ben Ali ordonne à l’armée de tirer sur la foule, mais le chef d’état-major de l’armée de terre,  le général Rachid Ammar, s’y refuse. Il a été limogé et risque une lourde sentence par la Cour martial pour avoir refusé l'ordre du chef suprême des armées. Sans le savoir, le Général entre dans l'histoire par la grande porte. L’armée n’a pas accepté que le patron de l’armée de terre, soit limogé de la sorte et a rappelé le Général Rachid Ammar pour qu’il reprenne ses fonctions à la tête de l’armée.

   

Le 13 janvier 2011, Ben Ali s’adresse aux tunisiens en leur expliquant qu'il a été trompé, induit en erreur et que maintenant il les a compris.  Les Tunisiens que l’on croyait dépolitisés et manipulables après des années de dictature s’avèrent forts matures avec un sens de l'honneur remarquable. Ils maintiennent la grève générale prévue pour le lendemain, et par milliers ils manifestent sur toute la Tunisie. Ce qui a commencé par des émeutes d'origines sociales, s'est transformé en révolution pour la liberté et la démocratie, mais aussi contre la corruption.

   

Le 14 janvier 2011, c'est la grève générale en Tunisie. A Tunis, les Tunisiens se dirigent vers le Ministère de l'Intérieure, symbole du régime, que beaucoup compare à la Bastille, et par milliers ils scandent des slogans hostiles au président et au régime. En comparaison à la Révolution française du 14 juillet 1789, les tunisiens qui ont siégé pendant des heures devant le Ministère de l'intérieure, auraient pu prendre leur Bastille, n'eut été l'intervention musclée de la police qui fit des morts, dont le journaliste franco-allemand, Lucas Mebrouk Dolega.

   

La forte répression n'a fait qu'augmenter la ferveur des manifestants et, sous la pression de la rue, le président Zine El Abdine Ben Ali quitte la Tunisie le jour même. Son avion a atterri à Djedda, en Arabie Saoudite où il reçoit l'asile.

(mis en ligne le 08-02-11)

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