Les Représentantes des

français de Tunisie

2009 - 2016

 

 

- Administration Française

- Assemblée des français
- Carte de séjour en Tunisie
- Conseillers du commerce
- Services Français
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- Institut de coopération
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- Associations
 
 
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- Les Tunisiens célèbres
- Hommage et Mémoire
- Les dossiers de Liliane Saux
- Les articles de ABJ
 
 

1

 

FRANCOPHONESTUNISIE 

L'OUTIL DES MILLIERS DE FRANCOPHONES DE TUNISIE ET DU MONDE
 

 

       

 Les Associations... ASSOCIATION DES PARENTS D'ELEVES DES ETABLISSEMENTS SCOLAIRES FRANCAIS EN TUNISIE...

A P E E S F T
ASSOCIATION DES PARENTS D'ELEVES 
LYCEE GUSTAVE FLAUBERT - LA MARSA - TUNISIE
 
 
SIEGE     -     MEMBRES DU BUREAU     -     INFOS
 

PRESIDENT
Mr BEN JABER

 

 

 

 

Journal : Gustav'Info   et lettre aux adhérents

 

ETABLISSEMENT SCOLAIRE

LYCEE GUSTAVE FLAUBERT - LA MARSA

   MEMBRES DU BUREAU

 
 
 

2

MEMBRES DU BUREAU DIRECTEUR

LYCEE GUSTAVE FLAUBERT - LA MARSA

 
   
Président Anouar BEN JABER
Vice-président Béji BEN MANSOUR
Vice-présidente Françoise BOURGUIBA
Secrétaire générale Safia ELLOUZE
Secrétaire générale Adjointe

Essia NAJAR

Trésorière Patricia HAOUET
Trésorière adjointe Noura HAOUET
Assesseurs Karima DHAOUI
Amel GHROUM
Anne VIDAL
Valérie CLEREN
Maher ZAHAR
   
 
 
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 3

INFOS & DIVERS PROGRAMMES

LYCEE GUSTAVE FLAUBERT - LA MARSA

 
 
 
 
 

LES CONFERENCES

 " Il vaut mieux prévenir que guérir " est un proverbe qui a largement sa place au sein d'un établissement scolaire et d'éducation. C'est pour cela que, pour mettre nos enfants à l'abri de problèmes que pourront engendrer de mauvaises fréquentations ou une mauvaise connaissance de la loi, nous avons organisé un cycle de conférences "Préventions & Conséquences". Mr BEN JABER

 

   

 

DESIGNATION
CONFERENCE SUR LE TABAC
Préventions & Conséquences
 
CONFERENCE SUR LE SIDA
Préventions & Conséquences
 
CONFERENCE SUR LA DROGUE
Préventions & Conséquences
 
CONFERENCE SUR LES ETUDES SUPERIEURES EN TUNISIE
Préventions pour les inscriptions
dans l'Enseignement Etatique & l'Enseignement Privé
 
 

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ATELIER  THEATRE

Comme chaque année, notre atelier théâtre attire beaucoup d'élèves, au point d'en refuser. Il est vrai que les cours de théâtre passionnent, énormément, les disciples de Mme Winiewski, Professeur de Théatre, surtout qu'à la clef des représentations seront produites en fin d'année scolaire. Mme PEJAAC

 

 
DESIGNATION
REPRESENTATIONS 2003
"SOUVENIR, SOUVENIR"
"HISTOIRES A LIRE DEBOUT"
"FABLES"
"LA BALLADE DES PLANCHES"
REPRESENTATIONS 2002
- LE PERE NOËL EST UNE ORDURE
LES BREVES DE COMPTOIR
LES PRINCES DE L'AILLEURS 
-ON A VOLE LA LUNE
- LE PROCES DU LOUP

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LES BOURSES AUX LIVRES

Pour que nos élèves puissent profiter de livres scolaires de l'année suivante, nous mettons comme chaque année "une Bourse aux Livres" qui leur permettra, non seulement de trouver les livres qui les concernent, mais également de vendre leurs anciens livres de façon que l'acquisition des livres leur revienne au moindre coût, quitte à faire du troc. Mme NAJAR

 

   
 
DESIGNATION
BOURSE AUX LIVRES DE LA RENTREE 2003-2004
BOURSE AUX LIVRES D'AVANT LES VACANCES
BOURSE AUX LIVRES DE LA RENTREE 2004-2005

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Gustavinfo

Gustav'Info n°01

1° Trimestre

Gustav'Info n°02

2° Trimestre

Gustav'Info n°03

3° Trimestre

GUSTAV ' INFOn°01

Bulletin Trimestriel de l'Association des Parents D'élèves du Lycée Gustave Flaubert de la Marsa – Tunisie

Année Scolaire 2002 / 2003  Mois de Décembre 2004  (ABJ/01)

 

EDITORIAL

Mot du Président 

J’ai placé l’année scolaire 2003-2004 sous le signe de :

l’écoute ; l’action ; le suivi  et l’information.

 Ceci reflète tellement bien le programme de cette année qu’il sera, dorénavant, ou du moins pour cette année, le slogan de notre association.

Suite aux nouveautés mises en place et signalées sur le Bulletin «Lettre aux adhérents» n°1, beaucoup d’entre vous nous ont félicités pour cette initiative et se sont déplacés pour nous parler des problèmes rencontrés depuis la rentrée scolaire. Les deux équipes mises en place pour le suivi sont :

- HAOUET Patricia, HAOUET Noura et moi-même, pour les doléances du premier cycle

- VIDAL Anne, ELLOUZE Sophie et moi-même, pour les doléances du second cycle.

Comme je vous l’avais dit sur la «Lettre aux adhérents», vous devez savoir que l’Association est là pour vous aider et vous orienter. Mettez-la à l’épreuve en lui faisant part, comme beaucoup d’entre vous l’ont déjà fait, de vos problèmes et ceux de vos enfants. Ensuite, envoyez-lui vos critiques. La critique ne peut être que bénéfique, mais faut-il toujours qu’elle arrive aux bonnes oreilles. Je compte sur vous pour que vous le fassiez. N’attendez pas l’Assemblée Générale pour le faire, il sera malheureusement trop tard. L’Association n’est pas composée de 12 membres, mais de près de 200 familles adhérentes qui ont leur mot à dire. Contactez-nous pour nous faire part de vos suggestions, elles seront les bienvenues.

Durant ce premier trimestre qui s’achève et suite à la mise en place de la cellule d’écoute, nous avons recensé plusieurs de vos doléances. Elles ont toutes été traitées et remontées au chef d’établissement. Pour plusieurs d’entre elles, nous avons obtenu satisfaction. Continuez à nous faire part de vos problèmes et ceux de vos enfants, car ce n’est que de cette façon que l’on peut améliorer ou dénoncer les conditions dans lesquelles évoluent nos enfants. Quand vous dites : «cela ne sert à rien d’en parler», vous ne rendez pas service à votre enfant. Si vous ne pouvez pas vous déplacer, téléphonez-nous. 

Sur le prochain numéro de la «Lettre aux adhérents», vous aurez une idée des doléances déjà faites par plusieurs d’entre vous, ainsi que les actions menées par l’association pour essayer d’obtenir satisfaction.. Il y aura également le bilan financier de l’établissement que j’avais promis de publier, lors de la réunion des Parents Délégués. De cette façon, vous saurez comment est dépensé votre argent.

                                                        A. B. JABER

.

Adhérez à notre association ou bien envoyez 3 enveloppes timbrées pour recevoir la prochaine « Lettre aux Adhérents »

BUREAU DE L'ASSOCIATION DES PARENTS D'ELEVES   2002 – 2003

Le Bureau de cette année est représentatif, il est composé de 5 français(dont 2 bi-nationaux), de 5 tunisiens et de 2 étrangers tiers (dont 1bi-national).

P R E S I D E N T

BEN JABER Anouar

1°VICE PRESIDENT

BEN MANSOUR Béji

2°VICE-PRESIDENT

BOURGUIBA Françoise

SECRETAIRE Générale

ELLOUZE Sophie

SECRETAIRE Adjointe

NAJAR Essia

TRESORIERE

HAOUET Patricia

TRESORIERE Adjointe

HAOUET Noura

ASSESSEURS

GHROUM Amel

VIDAL Anne

CLEREN Valérie

ZAHAR Maher

DHAOUI Karima

MEMBRE Coopté

BEN CHERIFA Ridha

MEMBRE D’Honneur

PEJAC Anna-Luisa

PROGRAMME 2003/2004

DATE

DESIGNATION

HEURE

1°Trim. 15/11

Réunion des Parents Délégués

18h45

13 / 12 / 03

EXPO VENTE de NOËL

9h / 16h

Mardi 27 Janvier 04

Conférence : LE TABAC

Prévention et Conséquences

18h15

Mardi 24 Février 04

    Conférence  : LE SIDA

Prévention et Conséquences

18h15

2° Trim. 02/03

Réunion des Parents Délégués

18h30

Mardi 23

 Mars 04

Conférence : LA DROGUE

Conséquences Médicales & Pénales

Médecin, Avocat et Commissaire Divisionnaire de police

18h15

Mardi 27

Avril 04

Conférence : Etudes Supérieures en Tunisie

Enseignement Etatique & Privé

18h15

3°Trim. 18/05

Réunion des Parents Délégués

18h30

22 MAI 04

EXPO VENTE

de la Fête des Mères

9h / 16h

26 MAI 04

Fête de fin d’année des élèves

13h / 18h.

30 JUIN 04

BOURSES AUX LIVRES

8h / 12h

- Les réunion et conférences auront lieu à la salle de cinéma
- Les Expo-Vente dans le Bâtiment G
- La fête de fin d’année dans la cour du Lycée

 

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.

Gustav'Info n° 01 / Décembre 2003  (P. 02)

 

RENTREE SCOLAIRE 2003-2004

Une rentrée très mouvementée avec la mise en place de la journée continue et des emplois du temps très mal répartis sur la semaine dus à la mise en place de nouveaux enseignements fort contraignants, à des conditions particulières en terme d’effectif, de locaux…

CONSEIL DE L'ETABLISSEMENT REGIONAL DE LA MARSA

Le Conseil de l'ERLM a eu lieu le 19 novembre 2003. Ce Conseil, regroupe 22 membres. Il est composé de 3 représentants par établissement scolaire dépendant de l'ERLM. Il s'agit d'un représentant pour les parents et un pour le personnel ainsi que le Directeur ou le chef d'établissement des établissements suivants : le Lycée Gustave Flaubert et l'Ecole Paul Verlaine de la Marsa, le Collège Charles Nicolle et l'Ecole Guy de Maupassant de Sousse, les Ecoles Jean Giono de Bizerte et Georges Sand de Nabeul. M. BEN JABER et M. PLUVINAGE sont, respectivement, les représentants des parents et du Personnel du Lycée Gustave Flaubert.  Mme HAOUET Patricia a assisté à cette première réunion à la place de M. BEN JABER qui était à une autre réunion avec Mme BOSSIERE, Directrice de l’AEFE.

REUNION AVEC MME BOSSIERE

Mme BOSSIERE, Directrice de l’Agence de l’Enseignement Français de l’Etranger, venue spécialement de Paris pour s’enquérir, sur place, de la bonne marche des établissements scolaires français en Tunisie, a tenu une réunion, le 19/11/03,  avec les Présidents des APE des  différents établissements.  M. BEN JABER lui a parlé de tous les problèmes existants au Lycée Gustave Flaubert. Il a fait part à Mme BOSSIERE de son inquiétude quant à l’avenir de cet établissement, à la baisse de la qualité de l’enseignement  et aux prestations qui diminuent alors que les frais de scolarité augmentent.

CONSEIL D’ETABLISSEMENT

Il a eu lieu le 28 novembre 2003. Il a été question du Bilan de l’année scolaire 2002-2003, de la rentrée 2003, des projets pédagogiques pour l’année scolaire 2003-2004, du budget 2004 et des questions soulevées par les parents.

Les détails de toutes ces réunions et des doléances faites par les parents vous seront relatés sur la prochaine «lettre aux adhérents» qui sera envoyée

à tous les adhérents au mois de janvier 2004.

EXPO-VENTE   DE   NOËL

Venez réaliser de bonnes affaires avec les produits des artisans qui vous seront proposés, à des prix compétitifs

le samedi 13 Décembre 2003 de 9h.à 16h

Si vous voulez profiter de cette journée pour vendre vos produits, vous êtes les bienvenus. Pour tout renseignements,  téléphonez à Mme HAOUET Patricia au 22 84 34 02.

REUNION DES PARENTS DELEGUES

Elle a eu lieu le vendredi 14 Novembre 2003 à 18h30. Les parents présents ont reçu la liste de l’équipe pédagogique de la classe dont ils sont délégués ainsi que le questionnaire à distribuer aux autres parents de la classe. Il a été rappelé, ensuite, le devoir des parents délégués. Enfin, une discussion très intéressante a ouvert les débats sur les problèmes rencontrés lors de cette rentrée scolaire et des mesures à prendre. Certaines classes n’ont pas encore de parents Délégués, si c’est le cas de la classe de votre enfant et que vous désirez assister au Conseil de Classe, téléphonez à Mme HAOUET Noura au 22 56 41 30.

INITIATION AU TENNIS : ELEVES

Notre Association a mis en place, cette année, une nouvelle activité : l’initiation au Tennis. Mme AYARI, entraîneur diplômé et qualifié, à l’origine de plusieurs champions de Tunisie, encadrera les futurs champions de Flaubert. Les cours ont lieu les samedi matin au Palais Essaada à côté du Lycée. Pour vous inscrire, passez à notre bureau pendant nos permanences ou téléphonez au 98 35 69 60.

INITIATION AU TENNIS : PARENTS

Depuis le temps que les parents demandent que l’Association leur organise une activité, nous avons demandé à Mme AYARI, l’entraîneur de Tennis, de consacrer des cours pour les adultes. Une occasion en or vous est donnée pour pratiquer ce sport et vous maintenir en forme sous l’œil vigilant d’un professionnel. Pour vous inscrire, passez à notre bureau pendant nos permanences ou téléphonez au 98 35 69 60.

PERMANENCES

Pour être constamment à votre écoute, nous avons organisé des permanences quotidiennes :

LUNDI           : 8H A 10H          
MARDI          : 10H A 12H & 15H A 16H
MERCREDI   : 8H A 10H         
JEUDI             : 9H A 10H & 15H A 16H
VENDREDI    : 8H A 10H         
SAMEDI         : SUR RDV

Au cas où vous ne pouvez pas vous déplacer, téléphonez au 71 747 387

GROUPE MUSICAL

Notre lycée aura, bientôt, son groupe musical grâce à l’excellente idée de M. DECAESTECKER, Conseiller Principal d’Enseignement du second cycle. Il encadre lui même les élèves musiciens que nous aurons le plaisir  d’applaudir, lors de la prochaine fête de fin d’année.

JOURNAL DES ELEVES

FLAUBERATION, tel est le titre du nouveau journal des élèves. Chers parents, en donnant un dinar à vos enfants pour l’achat de ce journal, vous encouragerez cette belle initiative de nos reporters en herbe, encadrés par quelques professeurs et le jeune et dynamique BENOIT, responsable informatique.

 

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Lettre

 
 

Lettre aux adhérents n°01                         -                                Lettre aux adhérents 02

 
 
 

ASSOCIATION DES PARENTS D’ELEVES DU LYCEE GUSTAVE FLAUBERT

Lettre aux ADHERENTS n°01

ABJ/Octobre 2003

 

Mesdames, Messieurs, je vous remercie de m’avoir élu lors de l’Assemblée Générale et je remercie, également, les membres du Bureau de l’Association des Parents d’Elèves de m’avoir élu, nouveau Président de la section Gustave Flaubert. A ce titre, je tiens à rapprocher, encore plus, l’Association de ses adhérents en mettant en place deux nouveautés  :

1)      La mise en place d’une cellule d’écoute et de suivi : Un cahier de doléances sera mis à votre disposition à notre bureau, pour vous permettre de nous faire part de tous les problèmes et difficultés que rencontrent vos enfants ou vous même. Deux équipes seront constituées pour assurer le suivi, dont une pour le premier cycle et une deuxième pour le second cycle. L’équipe, qui assurera le suivi de votre requête, devra vous tenir au courant du résultat de votre requête, qu’il soit positif ou négatif.

2)      La mise en place d’une cellule d’information : L’information a toujours été assurée par l’Association à travers le bulletin trimestriel « Gustav’info ». Seulement, le manque de place et de moyens limitaient la variété des articles publiés sur ce bulletin. Je considère que les parents doivent être mis au courant des nouvelles réformes concernant l’Enseignement scolaire français, des décisions prises lors des Conseils d’Etablissement, des problèmes que rencontrent les élèves et les parents au sein de l’établissement et surtout, savoir ce que l’Association fait pour nos enfants. Ces informations vous seront transmises sur un nouveau bulletin :  « Lettre aux Adhérents ».

 

Pourquoi « Lettre aux adhérents » ? tout simplement parce que cette lettre ne sera envoyée qu’aux adhérents. Ce choix n’est pas fait pour créer une ségrégation entre les adhérents et les non adhérents mais, comme ce travail nécessitera plus de mobilisation et de frais (photocopies+timbres), nous ne pouvons que l’envoyer aux adhérents. Pour ne pas pénaliser les parents qui ne peuvent pas payer les frais d’adhésion (8 dinars par an), nous enverrons la « Lettre aux Adhérents » à tous les parents d’élèves qui désirent s’informer et qui s’intéressent vraiment au devenir de leurs enfants au sein de l’établissement et, d’une façon générale, au sein des établissements scolaires français en Tunisie. Il suffirait à ces derniers, de nous remettre, par le biais de leurs enfants, trois enveloppes timbrées en mentionnant leur adresse au recto et la classe de leurs enfants au verso (à remettre à la loge). 

 

Je tiens à rappeler que le Bureau de l’Association est composé de parents d’élèves qui ont accepté de défendre bénévolement les intérêts de tous les élèves lors des conseils de classe, des conseils d’établissement, des conseils de discipline, des commissions d’appel… .

Par contre, je tiens à dire que beaucoup de parents ne se sentent pas concernés par ce qui se passe au lycée.

Quelques chiffres : - Sur 48 parents interrogés sur la classe de leurs enfants, 7 ne savaient pas dans quel niveau ils étaient et 13 ne savaient pas dans quelle classe étaient leurs enfants.

- Pour 15 classes, composées de 350 familles, aucun parent n’a accepté de s’impliquer dans la classe de son enfant en s’inscrivant en tant que parent Délégué.

- Sur 931 familles, près de 10% seulement participent, chaque année, aux élections des parents au Conseil d’Etablissement.

 

Ceci dit, je voudrais vous parler, dans ce premier numéro de la « lettre aux adhérents »,  de la rentrée scolaire 2003-2004.

En effet, aucune rentrée scolaire n’a été autant critiquée que celle-ci. Jamais autant d’inquiétude et de mécontentement n’ont été manifestés par les parents lors d’une rentrée.

Il est vrai que tout changement aux habitudes entraîne une réaction de rejet. Mais, quand on rajoute à cette application de la journée continue, des emplois du temps très mal répartis sur la semaine, l’ouverture et la fermeture du portail toutes les heures, le refus du chef d’établissement de réinscrire les élèves de Terminale STT ACC qui n’ont pas eu leur bac…, il y a vraiment de quoi s'alarmer et d’être mécontent. Pour obtenir des éclaircissements, nous avons demandé audience auprès de M. le Proviseur pour obtenir quelques explications et lui faire part du mécontentement des parents.

 

Il est vrai que l’application de la journée continue a été votée, à la majorité des voix, au Conseil d’Etablissement du mois de mars 2003. Mme Liotta, proviseur adjoint, avait ce jour-là, présenté la situation actuelle et prévisionnelle ainsi que les contraintes à venir telles que : l’augmentation des effectifs due à l’arrivée de nouveaux élèves (BAD), de la mise en application des nouveaux programmes (IDD en 4°) et de l’ouverture de la section internationale en sixième. 

M. THOMAS, proviseur, nous avait fait part de son souhait de maintenir le samedi libre pour les internes en organisant les cours que pour quelques classes, d’éviter les cours le mercredi après-midi, d’interrompre les cours à 16h. pour le collège (jusqu’en 4°) afin de réserver des créneaux pour les IDD et d’établir la journée continue ainsi que la mise en place d’un self pour que les élèves puissent manger sur place à 12h ou à 13h.. Présentée de cette façon, cette proposition ne pouvait qu’obtenir la majorité des voix. Seulement, il s’est avéré qu’avec l’application de la journée continue à partir de cette rentrée, plusieurs classes du collège (jusqu’en 4°) ont cours au-delà de 16h avec certaines journées très chargées et que le self n’a pas été mis en place.

Ce constat a été fait au proviseur qui nous a répondu que, pour les classes de 6° et 5°, les emplois du temps étaient en cours de changement mais que pour les classes de 4° il n’était pas possible d’interrompre les cours à 16h.. Le self sera mis en place à

 

partir de l’année prochaine et que pour les élèves externes qui désirent manger à la cantine, ils pourront se procurer des tickets repas à 4dinars le ticket. Une faveur leur sera accordée qui leur permettra d’avoir jusqu’à 3 tickets repas par semaine et non pas deux comme le stipule le règlement. Il leur suffirait de prévenir l’intendance, des jours où ils mangeront à la cantine.

 

- Pour ce qui est du portail d’entrée des élèves qui ne s’ouvre et ne se referme que toutes les heures, nous avons fait savoir au proviseur, qu’il n’était pas logique de retenir au Lycée, pendant 30mn des élèves qui terminaient leurs cours à 11h30 ou à 17h30 ou de ne pas ouvrir le portail à ceux qui ont cours à 9h30.

M. Thomas nous a répondu que pour les sorties, une ouverture sera prévue mais pour les élèves qui ont cours à neuf heures trente il n’y aura pas d’ouverture pour eux et ils devront se présenter à 9h au lycée. Malgré notre insistance, le proviseur nous a fait savoir qu’il n’ouvrira pas la porte pour une seule classe. Nous avons contacté le professeur qui accueille ces élèves et il a eu la gentillesse d’avancer d’un quart d’heure son cours.

 

- Des élèves de terminale STT, qui ont poursuivi toute leur scolarité dans le système français, se sont vus refuser la réinscription en classe de Terminale pour avoir échoué à l’examen du Bac. Ceci est vraiment scandaleux et la raison évoquée par l’administration, est que les deux uniques classes de Terminale STT sont surchargées, 34 élèves par classe. Il est vrai qu’on ne peut aller au-delà de ce nombre. Mais ceci n’est pas une raison pour mettre à la porte des élèves pour qui on aurait pu ouvrir une nouvelle classe. Avec les 14 élèves qui ont été refusés au Bac et les 34 qui se trouvent en T°STT ACC il était possible de créer deux classes de 24 élèves. Mais, nous constatons encore une fois, que l’intérêt des élèves ne va pas de pair avec celui de l’Agence. L’ouverture d’une nouvelle classe engendrerait des frais ainsi que le recrutement de nouveaux enseignants et ceci ne serait pas du goût de l’Agence de l’Enseignement du Français à l’Etranger qui travaille depuis des années, à budget constant. Le proviseur nous a confirmé la non réinscription de ces élèves mais qu’il essayera de mettre en place un accompagnement du CNED par des séances de regroupement. Tous les élèves de Terminale sont concernés par cette menace car en cas de surnombre lors des inscriptions, la priorité est donnée aux élèves qui arrivent de première, puis à ceux qui viennent d’un établissement français de l’étranger ou de France. S’il reste des places, la priorité est accordée aux redoublants qui ont un bon dossier scolaire et qui ne se sont pas trop absentés durant l’année précédente. (Affaire à suivre)

 

- Si la journée continue a été mal perçue, c’est surtout à cause des emplois du temps conçus avec plusieurs « trous », le ratio heures de permanence / heures de cours trop élevé certaines demi-journées, la répétition des cours de la même discipline dans la journée… . Rares sont les élèves qui ont apprécié leur emploi du temps. Contrairement aux rumeurs, il ne s’agit pas de bugs au niveau du logiciel. Mme LIOTTA, proviseur adjoint, nous a expliqué les contraintes qui ont pesé sur les emplois du temps.  Cette rentrée a été effectuée avec des conditions particulières en terme d’effectif, de locaux,  de mise en place de nouveaux enseignements fort contraignants (Section internationale et IDD en 4°). Les 2 classes supplémentaires au collège(6° et 3°) ont eu une incidence directe sur les salles de technologie (3 professeurs, 2 salles et matières imbriquées avec physique et SVT dont les salles de labos sont limitées…). Les IDD de 4° devaient être introduites sur deux heures d’affilée pour toutes les 4°. La nouvelle section internationale en 6° devait être alignée sur deux classes pour repartir harmonieusement les élèves de cette section. C’est aussi des matières et des pédagogies différentes à prendre en compte et à assembler des projets d’équipe (IDD, TPE, autres…). C’est surtout qu’il n’y a que 64 salles dont 19 spécialisées (techno, svt, physique, etc…) avec des capacités d’accueil fort différentes et peu pour 34 élèves, des salles spécialisées au nombre non extensible. En effet, sur l’emploi du temps des salles, il était difficile de trouver des plages restant libres.

Exemple : En physique, il n’y a que 4 salles à répartir comme suit : 1 labo pour les TP uniquement, 2 labo polyvalents et une quatrième salle qui est un labo pour le 1er cycle.  En SVT, il y a 3 labos, 2 salles de cours, plus précisément 2 labos, 1 salle mixte, 2 salles de cours et l’utilisation des petites salles S111 et S118 en salle de TP (sans eau et sans gaz).

 

- En conclusion, il s’agit d’un sureffectif d’élèves par rapport à la capacité d’accueil de l’établissement, d’un manque d’enseignants (95 professeurs pour plus de 1200 élèves), d’un manque de salles et de matériel pour les TP et d’un manque de salles de classe dont 4 ont été prêtées à l’Ecole primaire pour qu’elle puisse faire face à l’arrivée des enfants dont les parents travaillent à la BAD.

 

Ce qui m’inquiète, c ‘est que l’année prochaine s’annonce plus difficile que cette année car de plus en plus de pratiques expérimentales sont au programme. En plus, les effectifs seront en hausse, deux classes supplémentaires sont prévues : une en cinquième et une en seconde en prolongation des classes ouvertes cette année. Une classe supplémentaire en 3° est possible en raison de la poussée des effectifs en 4°, de l’arrivée des enfants de la BAD et du nombre de redoublants. Une classe de 6° supplémentaire n’est pas à exclure à la place de la 3° car 22 élèves sont en plus en classe de CM2 à Paul Verlaine portant à 115 la montée en 6° auxquels il faudrait rajouter les redoublants et les nouveaux  inscrits au concours d’entrée.

 

Nous aborderons ces sujets lors du prochain Conseil d’établissement pour défendre au mieux l’intérêt des élèves. Le compte-rendu sera rapporté aux adhérents et à ceux qui désirent s’informer, sur la prochaine « Lettre aux adhérents ».

 

Le Président de l’Association des Parents d’Elèves

A.     BEN JABER

 

Association des Parents d’Elèves du Lycée Gustave Flaubert – Rue Othman Kaak 2070 la Marsa  Tél. 71 747 393 

Site web : www.francophonestunisie.com.tn  /  Association  /  APE Gustave Flaubert

 

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 Lettre aux adhérents n°02
 

Lettre aux adhérents n°01                         -                                Lettre aux adhérents n°02

 

ASSOCIATION DES PARENTS D’ELEVES DU LYCEE GUSTAVE FLAUBERT

l’écoute , l’action , le suivi  et l’information

 

Lettre aux ADHERENTS n°2

ABJ / Janvier 2004

 

Editorial

A l’occasion du nouvel an, je vous adresse en mon nom et celui de tous les membres du bureau, nos vœux les meilleurs.

Je vous avais promis dans la «Lettre aux adhérents» n°1 que tout serait fait pour que l’Association des Parents d’Elèves respecte le slogan qu’elle a choisi, c’est-à-dire

l’écoute , l’action , le suivi  et  l’information.

Les parents, qui sont venus nous voir durant le premier trimestre, vous confirmeront que notre Association a été à leur écoute et que toutes leurs doléances ont été enregistrées. Ils ont été, ensuite, informés du résultat de l’action menée par l’APE pour satisfaire leur requête. Les réclamations des parents d’élèves, faites au premier trimestre, ont été remontées :

-  à M. THOMAS, Proviseur du Lycée Gustave Flaubert.

- à Mme BOSSIERE, Directrice de l’AEFE, Agence de l’Enseignement Français à l’Etranger

- au Conseil d’Etablissement, qui avait réuni le 28 novembre 2003 tous les membres de l’administration, le Consul Général de France en Tunisie, les Délégués français de Tunisie ainsi que les représentants des parents, des enseignants et des élèves.

- et d’une façon générale, au Président de la République Française.

Dans le cadre de l’information et de la transparence, j’estime nécessaire de communiquer, à tous les parents, les réponses faites à leurs requêtes ainsi que le budget de l’établissement. C’est ainsi que vous trouverez dans cette lettre, un résumé des réunions ainsi que les prévisions du budget 2004, ce qui vous permettra, pour la première fois, de savoir comment votre argent est dépensé.

                                                                          A. BEN JABER

                                                                       Président de l’A.P.E.

 

 

Débat

Pourquoi de plus en plus d’élèves prennent des cours particuliers ? ( près de 80% au second cycle).

Est-ce à cause d’un manque d’encadrement de la part des enseignants ou tout simplement parce que c’est une solution de facilité ?

- d’après certains enseignants, qui ne voient pas l’utilité de ces cours, les profs particuliers sont là pour faire le devoir maison à la place des élèves.

- d’après certains parents, les cours particuliers sont nécessaires, ils complètent les cours effectués en classe et sans ces cours, qui coûtent cher aux parents, les élèves ne peuvent pas avoir un bon niveau.

 Faut-il ou ne faut-il pas donner des cours particuliers à ses enfants ?

C’est la question que je pose aux parents et aux enseignants. Vos réponses nous permettront d’analyser vos arguments pour savoir de quel côté penchera la balance.

Vous pouvez déposer votre courrier à notre boîte aux lettres à la loge du lycée, ou l’envoyer

- par voie postale à : APE Gustave Flaubert, 17, rue Othman Kaak 2070 La Marsa.

- ou par e-mail à : abj@francophonestunisie.com.tn

Soyez nombreux à apporter vos témoignages.

 

GREVE DES ENSEIGNANTS

Elle a eu lieu le 18 décembre 2003 contre les restrictions budgétaires de l’AEFE et la transformation des statuts des enseignants. A Gustave Flaubert, dix sept enseignants, dont dix étaient malades, n’avaient pas assuré les cours ce jour-là.

 

 

M. CHIRAC,  Président de la république française, en compagnie de M. BEN JABER, Président de l’APE Gustave Flaubert.

 

VISITE DE CHIRAC

Nous avons profité du passage, à Tunis, de Monsieur Jacques Chirac, président de la république française, pour lui faire part des préoccupations des parents d’élèves des établissements scolaires français en Tunisie. Un courrier, dans ce sens, lui a été remis par l’APEESFT dont voici un extrait : « …, permettez-nous d’évoquer la vétusté des locaux qui ne sont plus entretenus… ! De plus, les enfants, vivant à l’intérieur de ces murs, sont les premiers à souffrir d’un environnement parfois mal adapté. Quant à la question du budget des établissements, celui-ci ne cesse de diminuer à cause des restrictions budgétaires et de l’augmentation des charges, dues essentiellement à une réforme récente consistant en la suppression de postes d’enseignants expatriés au profit de ceux de résidents et de contrats locaux qui, à la différence des premiers, sont entièrement à la charge des établissements scolaires.  Or, le budget de ces établissements  est  alimenté  en  grande partie par les frais d’écolage et nous, paents, nous nous sommes trouvés face à un non sens : d’une part, des établissements appauvris, ce qui nuit à la qualité de l’enseignement ; d’autre part, des frais d’écolage qui flambent. L’école française se désavouerait-elle en opérant une sélection par l’argent ? »

 

 

MADAME BOSSIERE EN TUNISIE

Madame Bossière, Directrice de l’Agence de l’Enseignement du Français à l’Etranger est venue en Tunisie durant la période du 18 au 22 novembre 2003. Les parents d’élèves ont demandé à la voir pour lui parler des problèmes rencontrés dans les établissements scolaires français en Tunisie. Une réunion a regroupé, le 19 novembre 2003, les présidents des APE des 10 établissements scolaires français en Tunisie avec la Directrice de l’AEFE. Pour le Lycée Gustave Flaubert, M. BEN JABER lui a fait part de son inquiétude quant à l’avenir de cet établissement, de son internat, de la baisse de la qualité de l’enseignement et des prestations qui diminuent alors que les frais de scolarité augmentent. Il lui a, également, parlé des doléances des parents d’élèves du Lycée Gustave Flaubert telles que les filières STT, la réinscription des élèves de Terminale, les sujets d’examen du Bac, l’état de l’infrastructure et des travaux à réaliser.

 

Mme BOSSIERE, Directrice de l’AEFE, avec M. BEN JABER.

 

- En plus des filières S, ES et L, il existe au Lycée G.F. la filière STT  (Sciences et Technologie du Tertiaire). Il a été rappelé à Mme Bossière, qu’en Tunisie, seul ce Lycée proposait cette filière avec uniquement deux classes : une 1°STT CG (Comptabilité et Gestion) et 1°STT ACC (Action Commerciale et Communication) et  bien  entendu  leur  continuité  en  Terminale.  Etant donné que la  1° STT  CG est réservée en grande partie aux élèves qui viennent de la classe de BEP (Brevet d’Etudes Professionnelles), il ne reste, donc, qu’une classe de première STT ouverte aux élèves qui en font le choix à l’issue des 6 classes de seconde de G. Flaubert et des 6 classes de seconde du Lycée Pierre Mendés France. Ces classes se trouvent surchargées avec plus de 30 élèves par division et c’est ainsi que lors du Conseil d’Etablissement de l’année dernière, il a été approuvé de limiter à 25 le nombre d’élèves en classe de Première STT. Devant la forte demande émanant d’élèves des deux lycées et le peu de places disponibles, il faudrait donc créer de nouvelles classes pour cette filière.

Mme Bossière a expliqué que ces filières coûtaient cher au réseau car cela nécessite le recrutement d’enseignants spécialisés et que le but premier de l’Agence est de dispenser un enseignement général dans l’ensemble du réseau et non pas spécialisé. Donc, il n’y aura pas de création de nouvelles classes de STT.

- Le deuxième point abordé était le risque de la non réinscription des élèves de Terminale, toutes sections confondues,  qui échouent à leur Bac, comme cela a été le cas cette année pour tous les élèves de la T°STT ACC.

Mme Bossière s’est montrée rassurante en disant que, contrairement à la filière STT, les classes de Terminales d’enseignement général sont en grand nombre dans les deux lycées français en Tunisie. Pour les élèves qui échouent à leur Bac et en cas de manque de places pour leur réinscription, des solutions peuvent être trouvées entre le Lycée Gustave Flaubert de la Marsa et le Lycée Pierre Mendés France de Tunis.

- En ce qui concerne les sujets d’examen du Bac, M. Ben Jaber a demandé à Mme Bossière si l’Agence prendra des dispositions cette année pour s’assurer que tous les sujets proposés au Bac pour les élèves des établissements scolaires français en Tunisie soient conformes au programme, de façon à ne pas défavoriser les élèves de ce pays par rapport à leurs camarades de métropole, comme ce fût le cas à la session 2003.

Mme Bossière nous a informé que les sujets d’examen ne dépendent pas de l’AEFE, mais de l’Académie de Paris et que, de toute façon, si cela se renouvelle à la session 2004, il y aura des sujets de secours pour parer à toute éventualité.

- Pour conclure, il a été question de l’état des infrastructures et des travaux à réaliser au Lycée Gustave Flaubert. M. Ben Jaber a avisé Mme Bossière qu’après une forte pression de la part des parents, soutenus ensuite par l’administration de G. Flaubert, un crédit de 350 000€ a été accordé par le MAE pour les travaux de l’internat. Seulement, après  le gel républicain de 2002 concernant ce budget, il y a eu cette année un autre gel sur une grosse partie de cette somme. En effet, sur les 350000€ accordés, seulement 80 000€ ont été débloqués, ce qui a permis, uniquement, la réalisation des grosses œuvres. En ce qui concerne l’état lamentable des toilettes, un crédit de 150.000FF a été demandé depuis 1998 par l’administration, mais il n’a jamais été accordé. Une bonne volonté a été constatée de la part de l’administration du Lycée Gustave Flaubert pour la réalisation des travaux, mais le problème se situe au niveau de déblocage et de l’obtention du budget de la part du MAE (Ministère des Affaires Etrangères). L’AEFE ne pourra t-elle pas donner un coup de pouce pour l’obtention de ces crédits ?

Mme Bossière a reconnu l’urgence des travaux à accomplir et a fait savoir qu’elle souhaitait leur réalisation. Mais le problème n’est pas simple car l’AEFE n’a pas de compétences pour accorder des crédits pour les travaux. Seul le Ministère des Affaires Etrangères (Titre 5) prend en charge les frais des travaux d’infrastructure et il accorde les crédits en fonction des priorités qu’il juge nécessaires. Car, en premier, il fait passer les bâtiments diplomatiques dans le monde tels que les Ambassades et les consulats. Néanmoins, l’Agence a demandé que le MAE lui accorde un budget annuel pour les travaux d’infrastructure réservé uniquement aux établissements scolaires. De cette façon, l’AEFE prendra en charge les travaux d’infrastructure ce qui résoudra beaucoup de problèmes.

 Mme Bossière a été très simple et très franche durant cette réunion. Il est vrai que la conjoncture actuelle et l’état du budget de l’AEFE ne permet pas de miracles, mais elle nous a donné l’impression qu’avec le peu de moyens mis à sa disposition elle ferait tout pour mener à bien sa mission.

Mais est-ce que toute cette bonne volonté, sans augmentation de budget, sera-t-elle suffisante pour maintenir la qualité de l’enseignement et contenir les frais de scolarité ?

 

 

 

VOS DOLEANCES AU CONSEIL D’ETABLISSEMENT

 

Le Conseil d’établissement du premier trimestre a eu lieu le 29 novembre 2003. Ce conseil a réuni les membres de l’administration, le Consul Général de France en Tunisie, les Délégués français de Tunisie ainsi que les représentants des parents, des enseignants et des élèves. En plus de l’ordre du jour prévu, les parents ont demandé à rajouter certaines doléances : 1) l’hygiène ; 2) la sécurité ; 3) les salles de classe ; 4) Le matériel et équipement de laboratoire ; 5) réinscription des élèves de Terminale.

HYGIENE : - M. Ben Jaber : Les règles d’hygiène les plus sommaires ne sont pas respectées dans les toilettes : absence de papier, absence de savon ( dont l’usage était cependant recommandé dans le cadre de l’épidémie de conjonctivite), manque d’entretien   et sur les 5 toilettes (turques) à portes, côté cour du lycée, 3 sont condamnées. Conséquences : De nombreux enfants refusent d’utiliser les toilettes du lycée en raison de leur état.  Serait-il possible d’avoir du papier dans les toilettes et du savon dans les lavabos ? Et serait-il, également, possible, aux agents de service de nettoyer, plus souvent les toilettes ?

M. Le Proviseur a précisé qu’il n’y a jamais eu de papier et de savon dans les toilettes et que de toute façon, le papier disparaîtra ou bien il servira aux élèves pour boucher les cuvettes. En ce qui concerne le nettoyage, il est fait deux fois par jour

M. Ben Jaber a rappelé que d’après certains enseignants, le papier disparaissait dans les toilettes réservées aux profs et ce n’est pas pour autant que l’administration a supprimé le papier dans ces toilettes. Un enseignant a mentionné que les toilettes étaient « parfois » utilisées par les élèves… (après vérification, nous avons constaté que les wc des profs sont fermés à clef et les enseignants doivent la demander et la remettre aux surveillants de service). M. l’intendant a suggéré de faire un essai en mettant à la disposition des élèves du papier et du savon liquide, mais qu’il faudrait trouver comment les mettre à la disposition des élèves sans qu’ils soient saccagés.

SECURITE 1/ - M. Ben Jaber : Les parents sont inquiets des risques encourus par leurs enfants en cas d’incendie au Lycée. Ils  demandent: 1) la remise en état des extincteurs et des sirènes d’alarme incendie à l’internat, 2) La reprise des exercices d’évacuation en cas d’incendie, interrompus depuis plus de 5ans. M. Le Proviseur a déclaré que les extincteurs étaient en état de fonctionnement et que l’installation d’un signal d’alarme à l’internat est prévue dans la seconde tranche des travaux déjà entamés à l’internat. Quant aux exercices d’évacuation en cas d’incendie, il est prévu d’en faire après les vacances.

2/ - M. Ben Jaber : Un flux important d’élèves se croisent dans les escaliers très étroits ayant accès aux nouvelles salles de classe au Bâtiment G :100 élèves du 3° étage, 80 du 2° étage et 60 du 1° étage soit un total de 240 élèves qui descendent et autant qui montent et se croisent dans des escaliers d’une largeur de 1,40m. Les parents redoutent des accidents et demandent quelles solutions compte apporter l’administration pour que la circulation devienne moins dangereuse et plus fluide  ?  M. le Proviseur a signalé que l’administration travaillait sur la question et qu’actuellement il n’y avait aucune solution. Un schéma d’évacuation est à l’étude et un allégement du taux d’occupation de ces salles sera observé pour l’année prochaine.

-M. Ben Jaber a fait savoir que l’étroitesse des escaliers crée des embouteillages monstres dans les escaliers et sont la cause des retards aux cours de la part des élèves du bâtiment G. Les enseignants appliquent le règlement des retards en renvoyant les élèves en permanence. Nous avons constaté qu’il fallait aller au pas de course du 1er étage du bâtiment E au 3ème étage du bâtiment G pour ne pas arriver en retard en cours (l’expérience, nous l’avons faite sans le sac à dos des élèves contenant les manuels et fournitures scolaires de toute la journée). Il suffisait qu’un prof retienne les élèves 1mn de plus après la sonnerie pour qu’ils soient en retard au cours d’après. Les parents demandent un peu plus de tolérance et de compréhension de la part des enseignants pour leurs élèves du bâtiment G et demandent à l’administration d’intervenir pour que les enseignants soient mis au courant de cette situation.  M. le Proviseur rappelle qu’une tolérance zéro pour les retards est demandée aux enseignants, mais que, pour ce cas, une note d’information sera distribuée aux enseignants

SALLES DE CLASSE : - M. Ben Jaber : Avec le prêt de 4 salles à Paul Verlaine, il n’y a plus assez de salles pour les cours, pour les permanences et ce manque de salles a perturbé la préparation des emplois du temps. Que compte faire l’administration pour avoir de nouvelles salles et quelle a été  la réponse de l’Agence suite à la motion envoyée par les membres du C.E. pour une demande d’un bâtiment pré-fabriqué ?  M. le Proviseur a signalé que le taux d’occupation des salles est actuellement de 70% et qu’en ce qui concerne la construction d’un bâtiment en pré-fabriqué, elle est acceptée par le poste.

M. Ben Jaber  a mis l’accent sur le nettoyage des salles qui, en cours de semaine, est très mal fait, ce qui oblige les élèves et les enseignants à travailler dans des salles qui souvent, ne sont pas propres (poussière sur les tables et armoires, saletés sur les murs et sols…)

M. l’Intendant a signalé que, lors de ses inspections, les ouvriers nettoyaient bien les salles mais que, devant de telles situations, il suffisait de l’avertir en lui communiquant le n° de la salle. Les élèves qui taguent les murs doivent se méfier car l’élève qui sera pris, payera tous les frais de peinture et de nettoyage.  M. le proviseur a fait remarquer qu’un système de roulement a été mis en place pour repeindre les salles, une par une, durant toute l’année.

MATERIEL DE LABORATOIRE : La restriction budgétaire sur le matériel de laboratoire a pour conséquences : a) de ne pas permettre d’aligner plus de deux cours d’affilée de TP, ce qui engendre d’énormes trous dans les emplois du temps. b) de voir des élèves travailler sans matériel parce qu’il a été utilisé par les classes précédentes et que l’agent n’a pas eu le temps de les laver   c) et surtout, de défavoriser, en TP, les élèves de Terminale de Gustave Flaubert  par rapport à leurs camarades d’autres lycées pour la préparation du Bac qui, au lieu d’être en binôme, se retrouvent à six par paillasse, ce qui a pour conséquence de voir 4 élèves sur 6 qui ne manipulent pas. Comment feront-ils à l’épreuve du bac ? Que compte faire l’administration, dans l’immédiat,  pour remédier à cette situation ?

L’administration nous a signalé que l’achat des équipements se faisait en fonction de la liste présentée par les enseignants et ces derniers ont fait savoir qu’en SVT, il n’y avait pas de manque de matériel et qu’en PC, il y a eu un problème de pièces détachées et que le problème sera résolu.

REINSCRIPTION AU LYCEE : Il est inconcevable de voir des élèves, qui ont été scolarisés depuis la maternelle dans cet établissement,  se retrouver hors du lycée pour avoir échoué au Bac, comme ce fût le cas pour les élèves de STT ACC. Nous l’avons fait savoir à Mme Bossière, lors de la réunion que nous avons eue avec elle le 19 novembre dernier, et nous lui avons fait part de l’inquiétude des parents de voir se renouveler cette situation, l’année prochaine. Mme Bossière a fait savoir qu’il n’y avait pas de risque de voir la même chose arriver à des élèves dans d’autres filières, étant donné qu’entre Gustave Flaubert et PMF, on pouvait toujours trouver des places.  

L’administration pourra t-elle nous confirmer cette promesse ?  

M. le Proviseur a précisé que les réinscriptions se feront en fonction des places disponibles et des dossiers scolaires des élèves. Il n’y a donc pas d’obligation de réinscription.

Où vont les 5 Milliards des parents ?

C’est la somme que les parents d’élèves versent à l’établissement..

Pour le Budget de l’année scolaire 2003-2004, les parents verseront 5.054.835 dinars dont  3.849.200 dinars serviront à payer les enseignants et tout le personnel de l’établissement sauf les expatriés. C’est pour cette raison qu’on s’inquiète à chaque fois qu’un expatrié est remplacé par un résident ou un recruté local. Contrairement au poste d’expatrié, qui ne coûte rien à l’établissement, le poste de résident coûtera, en 2004, 1.400.000 DT  pour les frais de participation à leur rémunération (puisque l’établissement paye 33% de leur salaire). Les postes de recrutés locaux sont pris à 100% en charge par l’établissement avec 10% en plus pour les charges sociales. La politique actuelle de l’AEFE est de garder un seul expatrié par discipline, ce qui impliquera des charges salariales de plus en plus élevées pour l’établissement et des frais de scolarité en augmentation.

 

 

 

 

LES CHIFFRES

 

Recettes de fonctionnement 2004*

Parents

5.054.835 DT

Subvention AEFE*

690.000 DT

Autres

104.500 DT

TOTAL

5.849.335 DT

 

Apport des parents 2004*

Frais de scolarité

4.435.145 DT

Frais d’internat

255.700 DT

Frais de demi-pension

188.490 DT

Droits d’inscription

80.000 DT

Droits d’examen

5.000 DT

Autres prestations de services

90.000 DT

TOTAL  Parents

5.054.835 DT

 

Subvention AEFE 2004*

Bourses aux élèves français

650.000DT

Bourses aux élèves francophones

25.000DT

Décharges syndicales

15.000DT

TOTAL  AEFE

690.000 DT

 

DEPENSES 2004*

Rémunérations et Charges

3.849.200DT

Provisions

180.000 DT

Bourses

675.000 DT

Entretien

251.250 DT

Fonctionnement Général

540.700 DT

Alimentation

160.000 DT

Matériel Pédagogique

122.250 DT

TOTAL

5.778.400DT

*Un état détaillé des recettes et dépenses est à votre disposition au bureau de notre association.

M. THOMAS, Proviseur du Lycée Gustave Flaubert, en réunion avec la commission de suivi.

VOS DOLEANCES CHEZ M. LE PROVISEUR En effet, vous avez été nombreux à nous manifester vos encouragements et à venir parler des problèmes que vous avez rencontrés. La première réunion avec le proviseur, pour traiter vos doléances, a eu lieu au mois de  Novembre 2003 et la seconde au mois de  Décembre 2003.  Durant ces réunions, on a passé au peigne fin toutes vos doléances en essayant de trouver des solutions dans la mesure du possible. Pour le premier trimestre, vos requêtes ont concerné les conditions d’accueil et de travail, le langage utilisé en cours par deux enseignants, le déroulement des conseils de classe, l’infrastructure, la conduite d’un CPE et vos inquiétudes concernant la sécurité au sein de cet établissement. Toutes les réponses de l’administration sont à votre disposition au bureau de l’Association.

       

VOS DOLEANCES EN PHOTO

 

Pourquoi la façade, du côté de l’entrée des élèves du Lycée Gustave Flaubert, n’a pas été repeinte lors de la rentrée scolaire 2003-2004 ?

Pendant tout l’été, les ouvriers étaient mobilisés pour terminer, avant la rentrée, les travaux effectués à l’internat. La façade sera repeinte incessamment

 

Pourquoi les élèves ne vont pas aux toilettes du lycée ? Ces toilettes turques, datent de 1953. Une visite inopinée nous a permis de constater que sur les cinq toilettes à porte, en face du bâtiment E, trois étaient condamnées et une autre n’était pas propre. Il n’y a pas de savon aux lavabos alors que son usage était recommandé dans le cadre de l’épidémie de conjonctivite. L’administration pense à en mettre à titre d’expérience.

 

Murs tagués

Sols tagués

Tables taguées

 

Accès escalier G

Accès aux étages

Descente des étages

Pourquoi les salles de classe sont mal nettoyées ainsi que les tables, les murs et les sols ? Le nettoyage est fait tous les soirs par les ouvriers et si vous constatez le contraire, faites le savoir à l’intendant et il prendra les mesures nécessaires. En ce qui concerne les tags sur les murs et même sur le sol, les élèves qui seront surpris payeront la facture de peinture et des produits de nettoyage.

Les parents redoutent des accidents dans les escaliers du bâtiment G. D’une largeur d’un mètre quarante, ces escaliers ne sont pas assez larges pour permettre à plus de 250 élèves de se croiser sans danger et sont à l’origine de plusieurs retards aux cours. L’administration pense diminuer le taux d’occupation de ces salles  pour l’année prochaine.

 

TEMOIGNAGES :

- Mes félicitations pour la lettre adressée aux parents en début d’année. Elle est concise, claire et détaillée. J’y ai retrouvé mes préoccupations. Continuez ainsi. Mme Louhichi Martine (parent d’élève de 6°)

- La lettre aux adhérents est un bienfait car elle va permettre d’attirer l’attention des parents, de les écouter, d’essayer de traiter les problèmes de structures, d’encadrement et d’éducation. C’est un moyen de faire bouger les gens pour contribuer à une vie meilleure au lycée pour les élèves. Mme Le Toquin Marie-Loïse (parent d’élève de 1°)