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NOUVELLES & REFORMES

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Extrait du  B.O n°24 du 14 juin 2001

III - Les travaux personnels encadrés : A la rentrèe 2001, les travaux personnels encadrés, qui concernent désormais la totalité des classes de première des séries générales, seront également introduits en classe terminale dans tous les lycées et dans toutes les séries du baccalauréat général. Leur mise en oeuvre à ce niveau d'enseignement s'appuiera sur les acquis de l'année en cours et s'effectuera selon des modalités souples et progressives construites par les équipes éducatives en fonction des réalités matérielles et pédagogiques de chaque établissement. Ces mêmes modalités avaient en effet permis de surmonter les difficultés initiales et de parvenir à une indéniable réussite en classe de première. A titre transitoire et pour la seule année scolaire 2001-2002, les élèves pourront choisir ou non de s'engager dans un TPE et de présenter ou non le travail effectué comme épreuve supplémentaire au baccalauréat (c'est à dire en plus des deux options facultatives). Seuls les points au-dessus de la moyenne seront comptabilisés à l'examen. Les modalités provisoires de passation de cette épreuve, qui se déroulera au début du deuxième semestre,  seront fixées par un texte réglementaire. ...

LES PRINCIPALES NOUVAUTES DE LA RENTREE 2001-2002 
L'ECOLE PRIMAIRE. Le ministère veut donner la priorité à l'oral. Il doit être davantage valorisé à l'école maternelle et maintenu jusqu'au CM2, notamment par le biais des récitations et des lectures à haute voix. L'apprentissage d'une langue vivante doit être étendu à tous les CM1. Une évaluation des enfants est introduite en grande section de maternelle et au cours préparatoire. Elle s'ajoute à celle traditionnellement réalisée en CE2. Premier volet du plan de cinq ans pour le developpement des arts à l'école, 23 000 classes développeront tout au long de l'année un "projet artistique et culturel" (PAC), mené par un enseignant volontaire en lien avec des professeurs de la culture. Fin septembre, une journée sans cours sera organisée dans chaque école afin de permettre aux enseignants d'examiner les programmes qui entreront en application à la rentrée 2002. Par ailleurs, le principe défendu par le SNUipp-FSU -"plus de maîtres que de classes"- sera expérimenté dans une cinquantaine d'écoles volontaires ayant formalisé un projet. Cette expérience a pour objectif de mesurer les effets de cette réforme sur le fonctionnement des écoles et les résultats des élèves. 
LES COLLEGES. Les nouveautés concernent surtout la classe de sixième. Afin d'améliorer la transition entre entre le CM2 et le collège, l'accent est mis sur l'accueil des élèves. Dès la première semaine, les "équipes pédagogiques" donneront aux élèves des repères sur le fonctionnement de l'établissement. Pour faciliter l'accueil, des aménagements dans l'emploi du temps des élèves sont possibles. Des sorties à l'extérieur du collège pourront être organisées quelques semaines après la rentrée pour faciliter "l'appropriation des règles". Au cours du premier trimestre, un "cahier d'exigences" sera diffusé aux élèves et à leurs parents. Le volume horaire des élèves reste inchangé (vingt-quatre heures hebdomadaires au maximum) mais l'organisation des enseignements est modifiée. Chaque classe bénificie désormais d'une dotation de vingt six heures par semaine pour favoriser le travail en petits groupes. Deux heures hebdomadaires s'ajoutent pour l'accueil et l'aide au travail personnel des élèves. Un complément de dotation (jusqu'à quatre heures supplémentaires) est également disponible pour " le traitement des difficultés scolaires importantes". Les conseils d'administration des collèges déterminent l'utilisation de ces moyens de manière autonome. Dans un nombre limité de collèges, des équipes rassemblant des enseignants, des conseillers principaux d'éducation, des infirmières, etc., seront chargées du suivi des élèves de sixième "en rupture". Une évaluation censée vérifier les performances des élèves en fin de collège aura lieu en troisième dans plusieurs disciplines (français, mathématiques, histoire-géographie, langues, sciences).
LES LYCEES. Pour les séries générales (ES, L et S), les programmes de mathématiques et  d'enseignements artistiques changent en première; ceux d'éducation civique, juridique et sociale et de philosophie en terminale. L'éducation civique fera l'objet d'une appréciation sur le livret scolaire et non d'une épreuve au bac. Le ministère recommande des séquences mensuelles de deux heures. La langue vivante 2 devient obligatoire en terminale S.  En terminale générale, les élèves pourront choisir, au titre d'une troisième option facultative au baccalauréat, de réaliser un travail personnel encadré (TPE), à raison de deux heures hebdomadaires. Les travaux personnels encadrés tout comme l'éducation civique ne sont mis en oeuvre qu'à titre expérimental dans les classes de première technologique.  
LE BACCALAUREAT. Au baccalauréat général, sont introduites une épreuve écrite obligatoire de langue vivante 2 en série S, une nouvelle épreuve orale de langue vivante 2 en série ES, une épreuve facultative de mathématiques en L et une épreuve complémentaire d'éducation physique et sportive. Le bac technologique comprend une nouvelle épreuve anticipée de français. Tous les candidats pourront désormais présenter, à la session de rattrapage, l'une des épreuves écrites anticipées de première. 

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