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LE
MOT DE
Marie-Claude
(Annick) BAKHTRI |
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En cette période préélectorale,
nous assistons à une floraison de promesses,
destinées séduire les électeurs bien sûr.
Tout cela n’est
pas grave et de bonne guerre, peut-on dire, si tout le
monde réfléchit à l’enjeu réel de ce scrutin sans
se laisser prendre à ces petits jeux. |
Les programmes des diverses
listes peuvent paraître semblables, l’enjeu est
ailleurs, et il faut savoir pour quoi et pour qui on
vote. L’élection au CSFE est un scrutin qui s’est
de plus en plus politisé et les nuances entre les différentes
propositions sont loin de refléter les réelles
oppositions qui existent entre les listes en présence. |
Lors des séances de travail au
CSFE, les élus ADFE défendent les valeurs de justice
sociale, de solidarité, de pluralisme, de tolérance et
de démocratie. Principes qui ont été concrétisés
sous le gouvernement
Jospin, comme par exemple la loi de modernisation
sociale, la loi sur la nationalité. Beaucoup de ces
acquis sont petit à petit remis en cause, de façon
feutrée, par le gouvernement Raffarin, pendant que le
contexte international focalise toute l’attention. |
C’est ainsi qu’avait été
prise la décision de geler les crédits alloués à
l’assistance aux Français à l’étranger,
assistance qui comprend non seulement l’aide aux plus
démunis mais également la sécurité, la formation
professionnelle, l’adoption, l’entretien des cimetières,
les sociétés de bienfaisance … Tous ces sujets, qui
ont toujours été au centre de nos préoccupations, ont
fait l’objet d’interventions de la part de nos sénateurs,
et le gel de ces crédits a été levé. |
Mais, malgré tout, nous
restons préoccupés, car nous pouvons nous demander
jusqu’où iront les mesures qui peuvent être prises
au détriment des Français à l’étranger. Question
logique quand on voit
qu’en France, en si peu de temps, s’est
produit un véritable démantèlement des acquis
sociaux. Que pèsent les Français à l’étranger qui
ne peuvent aller manifester contre les mesures prises
contre eux ? |
Nous devons rester vigilants .
Nous devons veiller à ce que, une fois les élections
passées, les acquis des Français de Tunisie, de tous
les Français à l’étranger, ne soient pas remis en
cause. |
Nous devons continuer à nous
battre pour que
les Français de Tunisie, tous les Français à l’étranger,
soient des Français à part entière. |
Annick Bakhtri |
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