De plus en plus de parcs sont recensés, ce qui fait la joie des amoureux de la nature. En effet, ces endroits boisés, où la flore et la faune sont protégées, attirent un grand nombre de promeneurs.

            Si l'état tunisien consacre un budget pour l'entretien de ces parcs, les randonneurs doivent respecter certaines règles sur ces lieux telles que :

- l'interdiction d'allumer ou de transporter du feu, sauf dans les endroits aménagés pour cet effet. 

- d'abandonner, de déposer ou de jeter, en dehors des lieux spécialement aménagés à cet effet, des papiers, boites de conserves, bouteilles, ordures ou détritus de quelque nature que ce soit.      

- de troubler le calme et la tranquillité des lieux.

- de faire, par quelque procédé que ce soit, des inscriptions, des signes ou des dessins sur les pierres, les arbres ou de tout autre bien, meuble ou immeuble. 

- de conserver les formations géologiques et paléontologiques et, d'une façon générale, de respecter et protéger la faune et la flore de ces parcs.

*des informations détaillées sur les Parcs nationaux sont en cours de préparation, il vous suffira de cliquer, sur celui de votre choix, pour avoir de plus amples renseignements.

Le parc national de Bou Hedma est une parcelle de savane unique, isolée au sud-ouest de Sfax. Des terres ocres brûlées par le soleil, prélude aux steppes, au désert et aux oasis du grand Sud. On y voit des montagnes, qui protègent l'extrême nord de l'Afrique du souffle chaud du désert et le djebel Bou Hedma dresse, non loin du rivage, les 840m. du dernier bastion du bouclier des monts Orbata. Tartarin est venu y chasser le lion et tuer les antilopes et gazelles. Le dernier lion de l'Atlas est empaillé à Montpellier et les dernières antilopes sauvages ont été tuées en 1930.

Le parc de 5000 ha, inauguré par Ahmed Pacha Bey en 1936, a été classé réserve de la biosphère en 1977 par l'UNESCO. Le parc national actuel (16 488ha) a été crée en 1980. Soigné par des jardiniers du désert qui reboisent avec patience, n'employant que des graines autochtones; doucement repeuplé de sa faune originelle, Bou Hedma reprend vie depuis quelques années. On comprend alors que les visiteurs n'y soient admis que très prudemment, sur autorisation de la Direction des forêts.