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M. THOMAS Coordonnateur
du Goncourt des Lycéens
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| En 1986, un
professeur de lettres d'un lycée de Quimper retient la suggestion
de ses élèves de lire une partie des romans de la sélection
Goncourt. Cette initiative originale remporte un certain succès,
mais restera, faute de moyens, sans lendemain. |
| En 1988,
cette idée est reprise, avec l'accord de l'Académie Goncourt.
par la Fnac et l'Action Culturelle du rectorat de l'Académie de
Rennes. Les modalités quant à elles, étaient originales :
proposer à dix classes de jeunes lycéennes et lycéens rennais
de découvrir la littérature contemporaine à travers dix romans
de la sélection Goncourt. Deux mois plus tard, dix délégués
élèves devaient délibérer pendant deux heures dans une
brasserie de la ville pour proclamer, quelques minutes avant la
célèbre Académie, son prix Goncourt des lycéens, qui fut
attribué cette année-là à Erik Orsenna. |
| En 1990,
après Rennes et la Bretagne, le Prix Goncourt des lycéens
devient irréversiblement national et s'enracine même dans la
francophonie en associant, en 1991, le Lycée français de
Bruxelles à l'opération. |
| En 1993, ce
sont désormais treize classes qui participent à l'action, dont
quatre dans l'académie de Rennes. |
| En 1997, la
participation explose, et la portée de la manifestation devient
nationale. |
| En 1998, ce
sont donc cinquante-quatre lycées qui participent à
l'opération, dont le Lycée Anna de Noailles, de Bucarest. |
| En 2001, le
Ministère de l'Éducation Nationale décide d'étendre le Goncourt
des Lycéens à l'ensemble de la France. Il confie sa mise en
oeuvre à l'association Bruit de Lire. |
| En 2002, Mmes
Bauderon et Vergnes, professeurs de lettres au Lycée Gustave
Flaubert à la Marsa en Tunisie, proposent l'organisation du Prix
Goncourt des Lycéens à deux classes de seconde et reçoivent
l'aval ainsi que le soutient total du nouveau proviseur. Ils contactent
l'Association des Parents d'Élèves pour organiser le financement du
projet. |
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