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ASSOCIATIONS

M. VALENZA Antoine

UNION DES FRANCAIS DE L'ETRANGER

U. F. E.

PRESENTATION MOT DU PRESIDENT INTERVIEW COMPOSITION DU BUREAU ACTIVITES ET PROGRAMMES

LE MOT DU PRESIDENT

   

 

- A. JABER : En tant qu’homme et Président de l’UFE qu’est-ce qui vous satisfait le plus ?

- A. VALENZA :  C’est d’avoir œuvré toute ma vie, en tant qu’enseignant, membre puis représentant de l’UFE, au service de mon pays, de mes compatriotes et de la Tunisie où j’ai pratiquement passé toute ma vie et où je suis resté.

- A. JABER : Parmi les actions accomplies, laquelle vous semble particulièrement digne d'intérêt ?

- A. VALENZA Il est difficile de n’en citer qu’une ; j’en mentionnerai trois. Les deux premières parce qu’il a fallu mener des actions dures et la troisième parce qu’elle a nécessité une modification de la loi pour rétablir l’égalité entre homme et femme. Je veux parler de la reconnaissance de leur nationalité d’origine, aux françaises épouses de Tunisiens qui avaient demandé la nationalité tunisienne ou l’avait obtenue par « le bienfait de la loi », la prise en compte par le gouvernement français du problème des biens immobiliers, et du droit au supplément familial pour le conjoint sans emploi dont l’épouse est un agent expatrié de l’Etat.

- A. JABER : Quelles actions vous semblent devoir mériter toute votre attention dans le futur ?

- A. VALENZA :  D’abord le maintien, voire le développement, d’un enseignement français et du français de qualité en Tunisie parce que c’est une condition essentielle à la connaissance et à la compréhension des valeurs des deux peuples sur lesquelles reposeront des échanges humains et économiques profitables aux deux nations.    En matière d’enseignement il serait souhaitable d’aborder sous un autre angle le problème des droits de scolarité. Il est évident que les bourses scolaires ne sont qu’un palliatif qui a monté ses limites. Il nous appartient de rechercher avec toutes les parties concernées les moyens d’aboutir à une gratuité de fait pour les élèves français.

Puis l’accès pour tous les Français de l’Etranger à une protection sociale. C’est l’objectif à atteindre. Certes, les récentes dispositions qui ont permis l’ouverture  d’une quatrième catégorie de cotisants à la Caisse des Français de l’Etranger est une avancée importante. Mais elle n’est pas une fin en soi. A l’UFE, nous avons la volonté d’aller plus loin sur cette voie sans pour autant mettre en péril l’équilibre financier de la CFE dont les adhérents, je le rappelle, cotisent volontairement contrairement aux caisses métropolitaines où les cotisations sont obligatoires.  

Enfin, une présentation aussi objective que possible, des réalités tunisiennes pour mieux informer ceux qui voudraient venir faire du tourisme ou s’installer pour travailler en Tunisie.  

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