FRANCOPHONESTUNISIE
CONSEIL SUPERIEUR DES FRANCAIS A L'ETRANGER

ANTOINE VALENZA

ANTOINE VALENZA

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INTERVIEW  DU  DELEGUE

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Le parcours de M.Antoine VALENZA est significatif : Président de la Section de l’UFE-Tunisie depuis 1985,élu délégué au CSFE par les Français de Tunisie-Libye pour la première fois en 1982, il vient , en septembre 2003, d’être porté à la 1ère Vice- Présidence de cette Assemblée. Nous l’avons questionné sur ses priorités.

- A.B.JABER L'ENSEIGNEMENT ?
- A. VALENZA : Ma carrière de professeur me fait tout naturellement privilégier cette priorité. Je me suis donc employé à faire en sorte que les établissements d’enseignement français à l’Étranger soient  maintenus et qu’il puissent  poursuivre leur mission dans de bonnes conditions. Or, l’actuel système d’aide à la scolarisation a montré ses limites. C’est pourquoi il devient urgent de rechercher d’autres sources de financement. Il importe que le Ministère de l’Éducation contribue au budget de l’Agence pour l’Enseignement Français de l’Etranger.
- A.B.JABER : Action Sociale ?
- A. VALENZA :  Quoique seconde ici, cette préoccupation égale la première. J’ai veillé assidûment à la couverture sociale de nos compatriotes. Je fais en sorte d’aplanir dans la mesure du possible les difficultés qui se présentent et pour beaucoup d’entr’eux j’ai contribué à trouver des solutions équitables. Avec la Section de Tunisie de l’Union des Français de l’Étranger, que j’ai l’honneur de présider, nous organisons des manifestations de solidarité pour renforcer notre action sociale et j’interviens pour apporter une aide individualisée à nos concitoyens dans le besoin.
- A.B.JABER : Biens immobiliers et avoirs bloqués?
- A. VALENZA : Né à Tunis, je suis intimement sensible à ce sujet. J’y suis donc activement attentif. J’ai multiplié  les démarches auprès des autorités politiques et administratives et des banques. Je suis cette question avec la plus grande attention et j’ai des raisons de penser que ce problème sera complètement résolu d’ici la fin de l’année 2003. 
- A.B.JABER : Présence sur le terrain ?
- A. VALENZA : Les démarches écrites et les présences à Paris ne suffissent pas. Rien ne vaut un contact direct et assidu. En assurant une présence quotidienne au siège de l’Union des Français de l’Étranger à Tunis et une permanence hebdomadaire  à  l’Ambassade de France,  je me tiens à la disposition de nos concitoyens  pour les écouter , les conseiller et les aider dans leurs difficultés. Cela se traduit par cinq cents interventions en moyenne chaque année. Je me rends régulièrement à la rencontre de nos compatriotes dans les différentes villes de Tunisie et à Tripoli. Je participe également aux réunions organisées par le Consulat dans le cadre des Commissions des bourses scolaires des comités d’aide sociale ou des comités pour l’emploi et la formation professionnelle.
 A.B.JABER : Monsieur VALENZA, quel regard portez-vous sur votre mission ?

- A. VALENZA : Il ne m’appartient pas d’en juger. Les électeurs l’ont fait. Ce qui est sûr, c’est que ma durable tâche représentative, et maintenant ma première Vice-Présidence au C.S.F.E. ne font qu’accroître ma passion enthousiaste et opiniâtre, celle de servir les Français de Tunisie-Libye, et plus généralement tous ceux qui vivent à l’étranger.

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