SPECIAL  ELECTIONS DU 1 JUIN 2003

FRANCOPHONESTUNISE

CONSEIL SUPERIEUR DES FRANCAIS DE L'ETRANGER

Liste "Union des Français de l'Etranger" UFE

 

 

Antoine VALENZA

 

Il est un ancien élève du Lycée Carnot (de la

maternelle à la math’élem) où il a enseigné les mathématiques. Agrégé hors classe, auteur d’ouvrages pédagogiques et d’articles scientifiques, il est membre de la Commission de l’Enseignement  de la culture et de l’information du CSFE, et anime le groupe de réflexion  « Enseignement » de l’UFE-Coordination – CSFE.

Connu pour son intégrité  et son respect de l’opinion d’autrui, toujours soucieux d’être clair dans ses intentions et ses actions, Antoine VALENZA est un adepte de l’engagement autant que de l’ouverture.

Délégué sortant,  Président de la section l’UFE-Tunisie, membre du Conseil d’Administration de l’UFE-PARIS, fort des résultats obtenus sur nombre de dossiers concernant nos compatriotes qu’il a su aider, Antoine VALENZA a été désigné à l’unanimité par l’Assemblée Générale : tête de liste de l’UFE.
Antoine VALENZA est chevalier de la Légion d’Honneur, Officier de l’Ordre National du Mérite et Chevalier de l’Ordre des Palmes Académiques.

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II

Mot d'Antoine Valenza

 

1997-2003
six ans au service des Français de Tunisie et de Libye
Chers compatriotes, le 8 juin 1997, vous m’avez élu pour représenter la zone Tunisie-Libye au Conseil Supérieur des Français de l’Étranger. Je souhaiterais à nouveau vous remercier de la confiance que vous m’avez témoignée. Vous l’aviez fait en connaissance de cause puisque je vous avais déjà représentés. Vous aviez ainsi permis à l’UFE d’avoir une action plus efficace, en prise directe avec les instances et les relais parisiens.
Dans le cadre de la représentation que vous m’avez confiée, ma formation et mon vécu m’ont amené à siéger à la commission permanente  de l’Enseignement, de la Culture et de l’Information du CSFE, dont j’ai assumé, en son temps, la Présidence.
J’ai été élu par l’Assemblée Plénière au Bureau Permanent  qui est composé de dix huit membres chargés  d’assurer la continuité des travaux du CSFE. J’ai également participé aux travaux des commissions temporaires des Anciens Combattants et de la Réforme du CSFE.
Enseignement
Je me suis employé en faire en sorte que les établissements  d’enseignement français à l’Étranger soient maintenus et qu’ils puissent poursuivre leur mission dans de bonnes conditions. Je pense notamment à nos écoles de Sfax, Sousse, Nabeul, Mégrine et Bizerte.
J’ai œuvré pour que les bourses aident les familles qui en ont besoin pour la scolarisation de leurs enfants et je me suis opposé avec force aux augmentations des frais d’écolage à la charge des parents d’élèves.
Certes, le budget d’aide à la scolarisation a augmenté de manière significative ces dernières années ; cependant le système  a montré ses limites. Il devient urgent d’explorer d’autres voies et de rechercher d’autres sources de financement pour nos établissements scolaires à l’étranger. Avec l’UFE, je m’y emploie. Je suis responsable du groupe de réflexion « UFE-Coordination-CSFE » qui traite des questions d’enseignement. Des solutions existent ; nous les proposerons bientôt au Gouvernement.
Conscient que l’enseignement de la langue arabe ne donnait pas entière satisfaction aux familles et que les élèves de nos établissements n’avaient pas un niveau comparable à celui de leur camarades des lycées tunisiens j’ai pris l’initiative de réunir à l’UFE des spécialistes de la discipline et des parents d’élèves afin de rechercher ensemble les moyens de mettre fin à cet état de chose. Car cela posait, à l’évidence, un problème de choix aux familles quant à l’orientation à donner aux études de leurs enfants pour mieux les préparer à un avenir dans le contexte national tunisien. Sans m’étendre sur le déroulement du processus engagé, je dirais, pour faire court, que différentes actions ont abouti à la réforme mise en place dès cette année.( si vous souhaitez avoir plus de détails vous pourrez lire l’article paru dans le numéro 29 de « La Plume », le bulletin de l’UFE-Tunisie).
Mais vous devez savoir que lorsque le projet de rénovation de l’enseignement de l’arabe nous a été présenté, j’ai dit oui à l’aspect pédagogique, non au volet administratif. En effet le texte proposé faisait obligation aux « arabophones » d’être inscrits en « section internationale » et il était précisé que « arabophone » désignait un élève ayant  une nationalité appartenant au monde arabe et notamment les élèves binationaux. C’était à mes yeux inacceptable, et cela pour deux raisons essentielles ; Il était, en effet porté atteinte à la fois au droit des familles de choisir en toute liberté la filière d’études pour leurs enfants et au principe d’égalité entre citoyens français (ceux ayant une nationalité du monde arabe et les autres).
Alerté, un groupe de parents m’a remis une pétition que j’ai transmise au niveau parisien. Finalement, satisfaction été donnée aux familles : l’inscription en section internationale se fera sur la base du volontariat.
Francophonie
S’agissant de la défense de la francophonie, avec l’UFE-Tunisie, nous avons créé une école maternelle pour accueillir les enfants tunisiens et étrangers tiers qui, faute de places, ne peuvent être inscrits dans les écoles françaises.
Pour les jeunes français scolarisés dans les établissement tunisiens des cours spécifiques de langue française leur sont proposés à l’UFE dans le cadre du programme FLAM (Français langue maternelle) préconisé par le Ministère des Affaires Étrangères.
Action sociale
J’ai veillé assidûment à la couverture sociale de nos compatriotes, j’ai établi des liens privilégiés avec la caisse de sécurité sociale des Français de l’Étranger que préside le Sénateur Jean-Pierre CANTEGRIT. Pour beaucoup des solutions équitables ont été trouvées. Les difficultés qui se sont présentées ont chaque fois été aplanies dans la mesure du possible.
Je me suis attaché aux problèmes de nos compatriotes, les plus démunis. L’allocation de solidarité servie par le Consulat est actuellement de 610 dinars par mois. A ma demande une subvention de 50.000 francs a été attribué à la maison de retraite de Radès grâce à l’appui du Sénateur André FERRAND.  
 L’UFE-Tunisie, en plus de ses interventions ponctuelles pour apporter une aide individualisée à nos concitoyens dans le besoin, a organisé différentes manifestations de solidarité au profit d’associations tunisiennes engagées dans l’action sociale et notamment avec La Voix de l’Enfant, l’Association des amis de l’INPE, l’Association d’Intégration Sociale de l’Enfant et de la Famille, la Voix du Sourd et l’Association Essalem. J’ai établi des relations étroites avec l’Association Tunisienne des Anciens Combattants que l’UFE soutient, sans réserve, dans sa lutte pour la « décristallisation » des pensions des anciens combattants tunisiens des armées françaises.  
Biens Immobiliers et avoirs bloqués.
J’ai été constamment attentif à l’évolution du problème des biens immobiliers et des avoirs bloqués Français en Tunisie. J’ai multiplié les démarches auprès des autorités gouvernementales, administratives et des banques. Des progrès ont été réalisés. Tout n’est pas encore résolu. Je continuerai à suivre ces questions avec la plus grande attention jusqu’à leurs complètes solutions.  
Présence sur le terrain
J’ai toujours été présent aux réunions organisées par le Consulat et j’y ai défendu vos intérêts que ce soit dans le cadre des Commissions des bourses, des comités d’aide sociale ou des comités pour l’emploi. J’ai également participé aux Conseils d’Établissement des Lycées.
Je me suis rendu à la rencontres de nos compatriotes en province et je suis allé deux fois à Tripoli pour m’informer des conditions de vie des Français établis en Libye. J’ai pu ainsi constaté les besoins importants de l’école française, particulièrement en matériel informatique. En liaison avec la Présidente de l’UFE-Libye, Madame Houda BADRAN, et l’appui du Sénateur André FERRAND, nous avons obtenu une aide exceptionnelle de 7500 euros  
En assurant une présence quotidienne au siège de l’UFE et une permanence le jeudi après –midi à l’Ambassade, je me suis tenu à la disposition de nos concitoyens pour les écouter, les conseiller et les aider à résoudre leurs difficultés.  
Plus de 3000 interventions sur des dossiers particuliers ont été effectuées durant ces six années du  mandat que vous m’avez confié le 8 juin 1997.  
Comme vous le savez ce mandat s’achèvera le 1er juin 2003. Des problèmes restent en suspens. Des actions sont encore nécessaires. Vous pourrez lire plus loin les objectifs que l’UFE veut atteindre si vous lui en donnez les moyens en votant UFE  le 1er juin prochain. En effet la section de Tunisie de l’UFE a décidé lors de sa dernière Assemblée Générale de présenter une liste que j’aurai l’honneur de conduire aux élections pour le renouvellement du Conseil Supérieur des Français de l’Étranger.  
Cette liste est la seule de la zone Tunisie-Libye à avoir le parrainage de l’UFE-Paris ; elle a également le soutien de l’UMP, des Sénateurs CANTEGRIT, FERRAND, de VILLEPIN et d’un comité de plus de 500 personnes présidé par Monsieur Bernard Wauquier.  
Chers compatriotes, je compte sur votre présence le 1er juin 2003 pour soutenir l’UFE.  
Plus vous serez nombreux à voter ce jour-là plus votre participation sera grande et plus représentatifs seront vos délégués. 
N’oubliez pas que lorsque vous ne votez pas ce sont les autres qui décident pour vous.  
Antoine VALENZA  
Délégué au CSFE

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