1997-2003 |
six
ans au service des Français de Tunisie et de
Libye |
Chers
compatriotes, le 8 juin 1997, vous m’avez élu
pour représenter la zone Tunisie-Libye au
Conseil Supérieur des Français de l’Étranger.
Je souhaiterais à nouveau vous remercier de la
confiance que vous m’avez témoignée. Vous
l’aviez fait en connaissance de cause puisque
je vous avais déjà représentés. Vous aviez
ainsi permis à l’UFE d’avoir une action
plus efficace, en prise directe avec les
instances et les relais parisiens. |
Dans
le cadre de la représentation que vous m’avez
confiée, ma formation et mon vécu m’ont amené
à siéger à la commission permanente
de l’Enseignement, de la Culture et de
l’Information du CSFE, dont j’ai assumé, en
son temps, la Présidence. |
J’ai
été élu par l’Assemblée Plénière au
Bureau Permanent
qui est composé de dix huit membres
chargés d’assurer
la continuité des travaux du CSFE. J’ai également
participé aux travaux des commissions
temporaires des Anciens Combattants et de la Réforme
du CSFE. |
Enseignement |
Je
me suis employé en faire en sorte que les établissements
d’enseignement français à l’Étranger
soient maintenus et qu’ils puissent poursuivre
leur mission dans de bonnes conditions. Je pense
notamment à nos écoles de Sfax, Sousse,
Nabeul, Mégrine et Bizerte. |
J’ai
œuvré pour que les bourses aident les familles
qui en ont besoin pour la scolarisation de leurs
enfants et je me suis opposé avec force aux
augmentations des frais d’écolage à la
charge des parents d’élèves. |
Certes,
le budget d’aide à la scolarisation a augmenté
de manière significative ces dernières années ;
cependant le système
a montré ses limites. Il devient urgent
d’explorer d’autres voies et de rechercher
d’autres sources de financement pour nos établissements
scolaires à l’étranger. Avec l’UFE, je
m’y emploie. Je suis responsable du groupe de
réflexion « UFE-Coordination-CSFE »
qui traite des questions d’enseignement. Des
solutions existent ; nous les proposerons
bientôt au Gouvernement. |
Conscient
que l’enseignement de la langue arabe ne
donnait pas entière satisfaction aux familles
et que les élèves de nos établissements
n’avaient pas un niveau comparable à celui de
leur camarades des lycées tunisiens j’ai pris
l’initiative de réunir à l’UFE des spécialistes
de la discipline et des parents d’élèves
afin de rechercher ensemble les moyens de mettre
fin à cet état de chose. Car cela posait, à
l’évidence, un problème de choix aux
familles quant à l’orientation à donner aux
études de leurs enfants pour mieux les préparer
à un avenir dans le contexte national tunisien.
Sans m’étendre sur le déroulement du
processus engagé, je dirais, pour faire court,
que différentes actions ont abouti à la réforme
mise en place dès cette année.( si vous
souhaitez avoir plus de détails vous pourrez
lire l’article paru dans le numéro 29 de
« La Plume », le bulletin de l’UFE-Tunisie).
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Mais
vous devez savoir que lorsque le projet de rénovation
de l’enseignement de l’arabe nous a été présenté,
j’ai dit oui à l’aspect pédagogique, non
au volet administratif. En effet le texte proposé
faisait obligation aux « arabophones »
d’être inscrits en « section
internationale » et il était précisé
que « arabophone » désignait un élève
ayant une nationalité appartenant au monde arabe et notamment les
élèves binationaux. C’était à mes yeux
inacceptable, et cela pour deux raisons
essentielles ; Il était, en effet porté
atteinte à la fois au droit des familles de
choisir en toute liberté la filière d’études
pour leurs enfants et au principe d’égalité
entre citoyens français (ceux ayant une
nationalité du monde arabe et les autres). |
Alerté,
un groupe de parents m’a remis une pétition
que j’ai transmise au niveau parisien.
Finalement, satisfaction été donnée aux
familles : l’inscription en section
internationale se fera sur la base du
volontariat. |
Francophonie |
S’agissant de la défense de la
francophonie, avec l’UFE-Tunisie, nous avons créé une école
maternelle pour accueillir les enfants tunisiens et étrangers
tiers qui, faute de places, ne peuvent être inscrits dans les
écoles françaises. |
Pour les jeunes français scolarisés
dans les établissement tunisiens des cours spécifiques de
langue française leur sont proposés à l’UFE dans le cadre
du programme FLAM (Français langue maternelle) préconisé par
le Ministère des Affaires Étrangères. |
Action sociale |
J’ai veillé assidûment à la
couverture sociale de nos compatriotes, j’ai établi des liens
privilégiés avec la caisse de sécurité sociale des Français
de l’Étranger que préside le Sénateur Jean-Pierre CANTEGRIT.
Pour beaucoup des solutions équitables ont été trouvées. Les
difficultés qui se sont présentées ont chaque fois été
aplanies dans la mesure du possible. |
Je me suis attaché aux problèmes de
nos compatriotes, les plus démunis. L’allocation de solidarité
servie par le Consulat est actuellement de 610 dinars par mois.
A ma demande une subvention de 50.000 francs a été attribué
à la maison de retraite de Radès grâce à l’appui du Sénateur
André FERRAND.
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L’UFE-Tunisie, en plus de ses interventions ponctuelles
pour apporter une aide individualisée à nos concitoyens dans
le besoin, a organisé différentes manifestations de solidarité
au profit d’associations tunisiennes engagées dans l’action
sociale et notamment avec La Voix de l’Enfant, l’Association
des amis de l’INPE, l’Association d’Intégration Sociale
de l’Enfant et de la Famille, la Voix du Sourd et l’Association
Essalem. J’ai établi des relations étroites avec l’Association
Tunisienne des Anciens Combattants que l’UFE soutient, sans réserve,
dans sa lutte pour la « décristallisation » des
pensions des anciens combattants tunisiens des armées françaises.
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Biens Immobiliers et avoirs bloqués. |
J’ai été constamment attentif à
l’évolution du problème des biens immobiliers et des avoirs
bloqués Français en Tunisie. J’ai multiplié les démarches
auprès des autorités gouvernementales, administratives et des
banques. Des progrès ont été réalisés. Tout n’est pas
encore résolu. Je continuerai à suivre ces questions avec la
plus grande attention jusqu’à leurs complètes solutions.
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Présence sur le terrain |
J’ai
toujours été présent aux réunions organisées par le
Consulat et j’y ai défendu vos intérêts que ce soit dans le
cadre des Commissions des bourses, des comités d’aide sociale
ou des comités pour l’emploi. J’ai également participé
aux Conseils d’Établissement des Lycées. |
Je me suis rendu à la rencontres de nos
compatriotes en province et je suis allé deux fois à Tripoli
pour m’informer des conditions de vie des Français établis
en Libye. J’ai pu ainsi constaté les besoins importants de
l’école française, particulièrement en matériel
informatique. En liaison avec la Présidente de l’UFE-Libye,
Madame Houda BADRAN, et l’appui du Sénateur André FERRAND,
nous avons obtenu une aide exceptionnelle de 7500 euros
|
En assurant une présence quotidienne au
siège de l’UFE et une permanence le jeudi après –midi à
l’Ambassade, je me suis tenu à la disposition de nos
concitoyens pour les écouter, les conseiller et les aider à résoudre
leurs difficultés.
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Plus de 3000 interventions sur des
dossiers particuliers ont été effectuées durant ces six années
du mandat que vous
m’avez confié le 8 juin 1997.
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Comme vous le savez ce mandat s’achèvera
le 1er juin 2003. Des problèmes restent en suspens.
Des actions sont encore nécessaires. Vous pourrez lire plus
loin les objectifs que l’UFE veut atteindre si vous lui en
donnez les moyens en votant UFE le 1er juin
prochain. En effet la section de Tunisie de l’UFE a décidé
lors de sa dernière Assemblée Générale de présenter une
liste que j’aurai l’honneur de conduire aux élections pour
le renouvellement du Conseil Supérieur des Français de l’Étranger.
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Cette liste est la seule de la zone
Tunisie-Libye à avoir le parrainage de l’UFE-Paris ;
elle a également le soutien de l’UMP, des Sénateurs
CANTEGRIT, FERRAND, de VILLEPIN et d’un comité de plus de 500
personnes présidé par Monsieur Bernard Wauquier.
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Chers compatriotes, je compte sur votre
présence le 1er juin 2003 pour soutenir l’UFE.
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Plus vous serez nombreux à voter ce
jour-là plus votre participation sera grande et plus représentatifs
seront vos délégués. |
N’oubliez pas que lorsque vous
ne votez pas ce sont les autres qui décident pour vous.
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Antoine
VALENZA
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Délégué au CSFE
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